Home / derniers dossiers / Les Vaccins du voyageur… Au cas par cas!

Les Vaccins du voyageur… Au cas par cas!

Les Vaccins du voyageur… Au cas par cas!

Tous les voyages ne se ressemblent pas et ne font pas courir les mêmes risques et dangers. Il est donc important d’évaluer le risque couru par le voyageur lors du séjour prévu avec un objectif bien précis : établir un programme de vaccination personnalisé.

vaccins du voyageur 2La vaccination prend en compte tout à la fois des facteurs inhérents au voyageur (âge, état de santé, grossesse…), son statut vaccinal et les données épidémiologiques locales.

Les données épidémiologiques à maladies infectieuses dans le pays sont à prendre en considération avant tout départ : « Certaines maladies y sévissent-elles de façon endémique? Existe-t-il une épidémie justifiant une mesure préventive? Quelles sont les obligations vaccinales imposées pour entrer dans le pays de destination? » Il est possible de trouver des réponses en consultant les centres de vaccination de médecine tropicale agréés.

⇒ chez l’enfant, il s’agit de vérifier que les vaccinations inscrites sur le calendrier vaccinal ont bien été faites.

⇒ chez l’adulte, la même vigilance s’impose, d’autant que la majorité d’entre eux n’est pas à jour de ses vaccinations.

N’oublier pas de débuter à temps les vaccins…

Il est judicieux de débuter à temps les vaccins, dont certains nécessitent des injections de rappel.

⇒ Les vaccins contre la diphtérie, la polio et le tétanos doivent êtres faits tous les 10 ans. Si le voyageur a laissé passer la date, deux injections sont nécessaires, en sachant qu’il est possible, en urgence, de faire une injection avant le séjour et l’autre au retour.

⇒ Les adultes sont fortement encouragés à se protéger contre la coqueluche.

⇒ Le vaccin contre l’hépatite B est recommandé en cas de comportements à risque et pour les voyages fréquents ou prolongés dans un pays à forte prévalence. La plupart des 500 millions de porteurs chroniques du virus de l’hépatite B, qui se transmet par les rapports sexuels non protégés et par le sang, vivent dans les pays en voie de développement. La maladie peut évoluer vers une cirrhose ou pire encore vers un cancer du foie.

⇒ Les vaccins contre la typhoïde (pas avant l’âge de 2 ans) et contre l’hépatite A sont proposés aux voyageurs en partance pour des contrées aux conditions d’hygiène alimentaire précaires. L’hépatite A, surtout transmise par les aliments et les boissons, frappe 1% à 2% des voyageurs.

⇒ En ce qui concerne la fièvre jaune, les zones d’endémie répertoriées par l’OMS se situent en Afrique et en Amérique  du Sud. La plupart des pays d’endémie ont une législation obligeant les touristes à se vacciner. D’autres pays, qui ne sont pas en zone d’endémie, l’exigent aussi pour éviter l’introduction de l’infection. A l’inverse, certaines contrées en zone d’endémie n’imposent aucune mesure vaccinale.

 

vaccins du voyageur 1

 

En pratique, la décision de vacciner ou non contre la fièvre jaune dépend donc non seulement des obligations vaccinales du pays visité, mais aussi et surtout du rique de contracter l’infection sur place. La vaccination se fait dans des centres de vaccination habilités par l’OMS à délivrer des certificats de vaccination internationaux.

⇒ La vaccination contre les affections invasives à méningocoques se discute en cas d’épidémie ou d’endémie dans le pays.

⇒ Le vaccin tétravalent, A, C, Y W135 est exigé chez les voyageurs se rendant à La Mecque ou à Médine. Le certificat de vaccination issu d’un centre habilité est indispensable pour obtenir son visa et doit dater de plus de 10 jours et de moins de 3 ans.

⇒ Le vaccin conte l’encéphalite à tiques entre dans la liste des vaccins à prévoir si le voyageur se rend en Europe centrale et envisage un séjour dans des zones rurales ou des régions forestières (camping…).

⇒ L’encéphalité japonaise ne figure pas parmi les vaccins communs du voyageur, mais la vaccination doit être faite en cas de séjours prolongés dans des zones rurales où il y a des élevages de porcs et où pullulent les moustiques. La maladie sévit du Pakistan à l’ouest, aux Philippines à l’est.

⇒ Une primo-immunisation préventive contre la rage, très bien tolérée et très efficace, est proposée aux voyageurs qui partent pour un séjour « prolongé ou aventureux » dans des pays à haut risque comme l’Inde et certaines zones d’Asie. La vaccination peut être réalisée par le médecin traitant.

vaccins du voyageur 3

Adresses utiles et dernier rappel aux voyageurs…

La mise en oeuvre de vaccinations ne dispense pas de rappeler aux voyageurs les mesures d’hygiène et de protection nécessaires: lavage des mains, répulsifs et moustiquaires contre les insectes… La prescription d’un traitement antipaludique s’impose en outre pour certaines destinations puisqu’il n’y a pas de vaccin contre cette infection.

Voici deux adresses qui vous seront très utiles:

  • Institut de Médecine tropicale – Adresse : Nationalestraat 155 à 2000 Anvers – Tél : 090010110 – Site : www.itg.be
  • Travel clinic (CHU Saint-Pierre) – Adresse : Rue des alexiens 11 à 1000 Bruxelles – Tél : 003225353343 – Site : www.stpierre-bru.be

Source : Pharmasistante août 2011

About admin

Check Also

Homéopathie : les indispensables en vacances…

Homéopathie : les indispensables en vacances… A comme Apis contre les piqûres d’insectes L’Apis mellifica ...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *